Pourquoi quitter Paris, et choisir de vivre à la campagne ?
Si tu es pauvre à Paris, je suppose que :
- Tu manges mal
- Ton logement est non seulement minuscule, mais également insalubre
- Faire tes courses te coûtent un pognon de dingue
- Tu passes plusieurs heures par jour dans des transports en communs bondés pour gagner un Smic qui ne risque pas de te faire sortir de la misère
- Le soleil ? Tu ne le vois que rarement, et celui-ci est systématiquement filtré par une chape de pollution rendant la respiration difficile
- Ton seul accès à la nature : des jardins publics bondés, bétonnés, aseptisés
- Tu subis au quotidien l’agressivité de tes congénères, et probablement, sans même t’en rendre compte, es-tu toi aussi fréquemment agressif.
- Le silence est devenu pour toi un luxe auquel tu n’as jamais réellement accès
- Tu n’as jamais le temps, et si tu as des enfants, tu ne les vois que très peu, trop pressé d’aller travailler, faire des courses, gérer le million d’emmerdes qui ne cessent de tomber sur le coin du nez…
(liste non contractuelle et non exhaustive)
Alors, si tu n’en peux plus de cette vie misérable, pourquoi ne pas :
Pourquoi quitter Paris pour vivre à la campagne
Parce que la misère est moins pénible au soleil, comme le disait Aznavour, rester enfermé dans une ville comme Paris, qui n’a plus grand chose d’humain, me semble le meilleur moyen de s’astreindre à une vie malheureuse et misérable. Pourquoi donc y rester ?!
Mieux manger
Vivre à la campagne permet à chacun d’avoir un potager, et donc de manger pour beaucoup moins cher des produits d’une qualité qu’un pauvre ne peut normalement pas se payer. Sans compter des prix, souvent plus bas qu’à Paris, qui grèveront un peu moins ton budget.
Des logements moins chers, et plus grands
Pour le prix d’un appartement minuscule et insalubre à Paris, tu peux te payer une maison de 200 m2 à la campagne, avec un grand jardin où tes enfants pourront jouer, de l’espace pour faire un potager, élever des poules… Je n’ai pas un rond, et pourtant j’habite dans un cadre de vie qui fait rêver tous mes amis parisiens fortunés !
Et pour se déplacer
Un parisien passe en moyenne deux heures par jour dans les transports. Je n’ai pas trouvé de chiffres pour la campagne, mais il est courant d’entendre dire que plus de 20 minutes, c’est vraiment très loin ! Mon ancien voisin, quand il devait aller à Bordeaux (à environ 50 minutes de chez moi), préparait ça comme une expédition, disant qu’il montait à la capitale !
Imagines-tu de ne plus avoir à subir la promiscuité du métro, et ne pas prendre plus de 5 à 10 minutes pour tes trajets quotidiens ? Il suffit pour cela de quitter Paris pour vivre à la campagne 😉
Sais-tu seulement ce que veux dire « respirer » ?
Tiens, juste pour que tu comprennes mieux, voilà ce que je vois le matin en me levant. Et ça va, je ne suis généralement pas trop stressé 😉
Et je ne parle même pas du silence
Parce qu’il faut être honnête, la campagne n’est pas du tout silencieuse. On est constamment dérangé par les oiseaux qui chantent, le bruit du vent dans les branches… Il arrive même de temps en temps qu’on entende au loin le bruit d’un tracteur ou d’une voiture passer !
Et puis surtout, on a le temps !
Le temps de penser. Loin du tohu-bohu et de l’agitation incessante d’une grande ville, il est enfin possible de réfléchir, sereinement. De remettre en cause ce qui nous paraissait essentiel, et n’est peut-être qu’agitation vaine.
Le temps de parler, également. Car à la campagne, les gens ne sont pas pressés. Et il y est tout naturel de s’arrêter, quelques instants ou quelques heures, pour discuter, tout simplement.
Le temps d’apprécier, chaque instant. La pression constante que tu connais si bien à Paris n’existe pas à la campagne. Fini le stress, tu aurais enfin le temps de Vivre !
A la campagne, tu resteras pauvre, mais tu pourras être heureux
Je ne vais pas te mentir. Tu es pauvre, et vivre à la campagne n’y changera rien. Ce sera peut-être même pire ! Salaires moins élevés, voire pas de boulot du tout, cela peut faire peur.
Mais si tu es pauvre, tu sais bien que ce sont les aides sociales qui t’empêchent de sombrer. Et elles resteront les mêmes à la campagne, même si le coût de la vie y est bien plus raisonnable.
Et quitte à être pauvre, autant l’être sans continuer à se ruiner, à trimer, à s’entasser, à stresser, à angoisser constamment… Pourquoi continuer ainsi ?
Attention, tout n’est pas rose à la campagne. Tu as intérêt à savoir bricoler, ou au moins être prêt à apprendre. Faire un potager est presque obligatoire pour bien manger. Avoir des poules aide de manière importante. Pour vivre bien, il vaut mieux te préparer à l’idée que tu dois tout savoir faire : du ramonage de ta cheminée, à l’isolation de certaines parties de ta maison, de la cuisine à la couture, du bûcheronnage à la plomberie ou l’électricité, plus tu seras capable de t’en sortir.
Mais toutes ces activités te permettront de prendre conscience de ce que tu es capable de faire, t’aideront à t’épanouir, et probablement te rempliront de fierté.
Tu pourras alors, toi aussi, (re)découvrir ce que vivre veut dire : être Heureux !
Chouette la bicoque! Tu peux la louer à un parigot 😂
lol 🙂
[…] si votre poulailler ressemble, ben, à mon poulailler, ou à n’importe quel autre poulailler, désolé de vous décevoir, mais il n’y a pas […]